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Épidémiosurveillance : plan national ECOPHYTO

Épidémiosurveillance : plan national ECOPHYTO

Outre les missions de surveillance déléguées par la DAAF, la FDGDON Réunion participe activement au réseau d’épidémiosurveillance du plan ECOPHYTO.

Le volet Épidémiosurveillance du plan national ECOPHYTO est co-piloté localement par la DAAF et la FDGDON-Réunion. Le Réseau a subi une réorganisation début 2025 suite au retrait de l’animation du Réseau d’Épidémiosurveillance de la Chambre d’agriculture.

L’objectif du plan ECOPHYTO est de réduire l’utilisation et des risques globaux des produits phytosanitaires de 50 % par les agriculteurs avec comme base la moyenne 2011-2013.

Aussi le réseau d’épidémiosurveillance suit plus de 70 organismes non réglementés pour les principales filières de production végétale (canne à sucre, Maraîchage et Fruits). Le RES a vocation d’évaluer la situation phytosanitaire sur le territoire pour l’ensemble des filières afin d’évaluer les risques pour les cultures. Les données de suivis mensuels et l’analyse de risque sont publiées dans les BSV et permettent aux agriculteurs d’anticiper l’arrivée des nuisibles mais aussi de mettre en place une gestion alternative des problématiques, si elle existe, lorsque le seuil de risque est dépassé.

Anticiper pour mieux lutter

Les observations sont synthétisées dans des Bulletins de Santé du Végétal qui sont diffusés de façon trimestrielle pour la canne et bimestrielle pour les fruits et légumes. Leur but est d’alerter les producteurs des risques pour leur cultures et d’éviter les traitements préventifs inutiles tant que le seuil de risque n’est pas dépassé. L’accent est mis dans les BSV sur les problèmes sanitaires rencontrés lors des suivis mensuels avec un maximum d’illustration pour une identification plus rapide de la problématique par l’agriculteur mais le parallèle est fait également avec les problématiques sanitaires de la même période l’année d’avant. Ainsi l’agriculteur pourra anticiper l’arrivée des ravageurs récurrents pour une période donnée avec les alertes données dans les BSV. Ce qui lui permettra de surveiller l’arrivée des nuisibles et réagir le plus tôt possible avec une méthode alternative idéalement, pour la gestion de la problématique sanitaire si elle se déclare et ainsi préserver leurs cultures et leurs revenus.

Le BSV vulgarise les méthodes alternatives et met l’accent sur la transition agroécologique des systèmes de cultures locaux. Que ce soit avec des données sur l’aménagement des parcelles avec des plantes de services ou en se basant sur la flore spontanée présente sur les exploitations qui vont avoir un effet « push – pull » contre certains ravageurs mais aussi fournir un habitat propice pour accueillir et maintenir les auxiliaires des cultures. Ces insectes utiles naturellement présents aideront l’agriculteur dans la régulation des problématiques sanitaires sur sa culture. L’accent sera mis aussi sur la mise en avant des produits de biocontrôles à base de produits naturels afin, par exemple, d’installer des microorganismes parasites des organismes nuisibles à nos cultures.

Action de la stratégie Ecophyto 2030 pilotée par les ministères chargés de l’Agriculture, de l’Environnement, de la Santé et de la Recherche, avec le soutien financier de l’Office français de la biodiversité.

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