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Bulletins de Santé du Végétal (BSV)Un état des lieux sanitaireLes Bulletins de Santé du Végétal (BSV) dressent un état des lieux régulier des problématiques phytosanitaires majeures dans les filières canne à sucre, maraîchage et fruitière. Afin de cibler les priorités en matière de réduction des produits phytopharmaceutiques, les Bulletins de Santé du Végétal (BSV) constituent une ressource essentielle car ils assurent un suivi opérationnel des problématiques récurrentes et un appui à la décision pour les agriculteurs et les conseillers. Bien que la fréquence de publication varie (bimestrielle pour le maraîchage et les fruits, trimestrielle pour la canne à sucre), les observations sur le terrain sont conduites chaque mois, en particulier sur les organismes nuisibles à fort impact, responsables d’un grand nombre d’interventions chimiques.
Les agriculteurs alertent les agriculteurs Pour ce faire, ils se basent sur le Réseau d’épidémiosurveillance (RES) mis en place et coanimé par la FDGDON, la Chambre d’agriculture et la DAAF de 2009 à 2024. Depuis début 2025, Le RES est désormais porté seul par la FDGDON-Réunion, sous la supervision de la DAAF-Réunion. Les observations sont réalisées sur une cinquantaine de parcelles de références et plusieurs centaines de parcelles ponctuelles en partenariat avec 16 Organisations de Producteurs et instituts techniques : La FDGDON Réunion intervient dans l’animation interfilière et dans l’identification des problèmes phytosanitaires via sa Clinique du Végétal® située à Saint-Pierre dans le pôle de Protection des Plantes (3P). Mobilisons-nous pour une Agriculture saine et durable :
Cet engagement vise à accompagner les agriculteurs et futurs agriculteurs dans la gestion optimale de leurs problématiques phytosanitaires en milieu tropical, en privilégiant autant que possible des méthodes alternatives innovantes. » L’appui des experts Les bulletins s’appuient sur des relevés mensuels sur les principaux bioagresseurs des cultures et donc ceux pour lesquels on utilise le plus de produits phytopharmaceutiques. Ces données sont analysées afin de mieux comprendre leurs répartitions, leurs fluctuations saisonnières et ainsi n’intervenir qu’en cas de besoin si le seuil de risque pour la culture est dépassé. De plus, la pression des nuisibles est mise en relation avec les conditions météorologiques et le stade phénologique des cultures pour évaluer le risque pour celles-ci pour les mois suivants. L’observation régulière permet également de détecter des organismes nuisibles émergents ou nouveaux pour la culture. En complément, des descriptions détaillées des bioagresseurs et de leur gestion alternative sont réalisées dans les bulletins ou dans des fiches dédiées pour permettre aux agriculteurs de mieux y faire face. Mettre en avant toujours plus de méthodes alternatives Avec le retrait de plus en plus de substances actives dangereuses pour l’environnement mais aussi la préservation de biodiversité et de la santé humaine, les méthodes alternatives sont primordiales pour le développement de notre agriculture réunionnaise. C’est une composante essentielle du plan Ecophyto et un des objectifs principaux des BSV. La FDGDON Réunion est engagée dans cette démarche depuis sa création il y a un peu moins de cinquante ans. La mise en avant des méthodes alternatives et leurs transferts auprès des agriculteurs est un axe majeur de la stratégie interne de la FDGDON Réunion, Organisme à Vocation Sanitaire (OVS) végétal pour La Réunion. Celle-ci est déclinée dans tous les services proposés par la FDGDON à ses adhérents. Retrouvez tous les bulletins et les fiches phytosanitaires à l’adresse suivante : www.bsv-reunion.fr
Action de la stratégie Ecophyto 2030 pilotée par les ministères chargés de l’Agriculture, de l’Environnement, de la Santé et de la Recherche, avec le soutien financier de l’Office français de la biodiversité. |