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Publication Psyttalia

Publication Psyttalia

Dans le cadre de notre travail de mise en place de lutte biologique (avec des insectes péî) et notre collaboration dans le projet GAMOUR (Gestion Agroécologique des MOUches des légumes à la Réunion), La FDGDON Réunion a publié un article dans les cahiers agricultures (revue interdisciplinaire sur les recherches agronomiques et le développement rural).

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Lâchers de Psyttalia fletcheri (Silvestri) (Braconidae : Opiinae) sur cultures de cucurbitacées à La Réunion

Résumé

Trois espèces de mouches des légumes (Diptera : Tephritidae), Bactrocera cucurbitae (Coquillet), Dacus demmerezi (Bezzi) et Dacus ciliatus (Loew), sont les principaux ravageurs des cultures de cucurbitace´es a` La Réunion. Leur contrôle, exclusivement basé sur une protection chimique, a montré ses limites. Le projet GAMOUR a pour objectif de promouvoir une gestion agroécologique des mouches des légumes à La Réunion. Dans ce projet, notre objectif est d’étudier la faisabilité de l’utilisation d’un auxiliaire parasitoïde, Psyttalia fletcheri (Silvestri) (Hymenoptera : Braconidae), en tant qu’agent de lutte biologique contre les trois espèces de mouches des cucurbitacées. Des lâchers de P. fletcheri ont été réalisés en 2010 et 2011 sur quatre parcelles de cucurbitacées. De 1 600 à 3 000 parasitoïdes ont été lâchés selon les parcelles. Le parasitisme de P. fletcheri a été suivi sur des échantillons de fruits piqués par les mouches et récoltés sur le terrain. Avant les lâchers, le parasitisme est quasi nul. Après les lâchers, les taux moyens de parasitisme ont augmenté de manière modérée avec un maximum de 16,7 %. Toutefois, sur les parcelles où l’espèce B. cucurbitae est absente, le parasitisme est resté nul malgré les lâchers. Dans une approche coût-efficacité, des lâchers de P. fletcheri ne sont pas suffisants pour gérer les populations de mouches des légumes. En revanche, dans une approche agroécologique, sur des parcelles situées de 0 à 800 m d’altitude (zone où B.cucurbitae est présente), des lâchers inoculatifs permettraient d’augmenter l’abondance des parasitoïdes et de sensibiliser les agriculteurs à l’intérêt de diminuer l’emploi de pesticides.

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Lâchers de Psyttalia fletcheri (Silvestri) (Braconidae : Opiinae) sur cultures de cucurbitacées àLa Réunion
mouches des légumes, parasitoïdes, agroécologie
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