Avec l’armillaire, l’heure est aux larmes

Dans la nature, il existe aussi des ennemis publics pour les plantes. Ces nuisibles peuvent être des champignons, des bactéries, des virus, des insectes, etc. Ils ont pour point commun de provoquer la mort de la plante sans qu’il existe des méthodes de lutte efficaces.

Dans ce premier volet d’une longue série, nous allons vous faire le portrait d’une maladie à éviter dans sa zone cultivée (jardin, exploitation, parc, etc.). Il s’agit de l’armillaire.

L’essentiel à retenir sur cette maladie : L’armillaire est un champignon du sol qui résiste à des conditions difficiles pour se maintenir sur les plantes et provoquer leur mort lente. Il fait partie des pourridiés qui s’installent à la base des plantes. A ce moment, rien ne signale sa présence. Malheureusement, lorsque les premiers symptômes visibles apparaissent (jaunissement et brunissement des feuilles, affaiblissement de la plante), il est bien souvent trop tard. Le champignon a longtemps pris domicile sur et dans la plante, surtout à la base. Il est alors urgent d’examiner la plante et de vérifier l’étendu des dégâts. Des palmettes blanchâtres sous l’écorce avec parfois des filaments grisâtres en surface vous confirmeront sa présence. Mais attention, ces symptômes peuvent aussi être dus à des attaques de diverses maladies ou d’insectes du sol ou aériens ou avec des désordres physiologiques.

Généralement, l’armillaire logera chez des plantes placées dans des conditions difficiles (plantation dans des sols collants avec une humidité persistante, mauvaise alimentation en eau et en éléments nutritifs, manque d’aération entre les plantes, présence de blessures à la base des cultures et dans certains cas, la présence d’un autre agent pathogène). En conclusion, l’armillaire préfère les plantes stressées car elles sont plus sensibles à tous les problèmes présents dans leur environnement.

Ce pourridié n’est de plus pas difficile : il aime toutes les plantes c’est ce qui le rend dangereux, et d’autant plus qu’une fois dans un sol, il peut y survivre des dizaines d’années du moment qu’il y a des déchets de plantes malades ou non.

Nos premiers conseils : Cette maladie étant très dangereuse, il est absolument nécessaire de surveiller régulièrement ses plantes pour détecter les premiers signes d’affaiblissement. Observez alors la base de la plante et nous contacter en cas de suspicion de l’armillaire ou pour tous renseignements. Si le diagnostic se confirme, des conseils vous seront alors transmises pour limiter la propagation de ce champignon et sauver ainsi vos autres plantes.

N’attendez plus, contactez nous : La Clinique des plantes de la FDGDON au 02 62 49 92 15.